Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco, qui gère 180 milliards de dollars de capital, a adopté une politique qui exclut certaines organisations actives dans le charbon thermique, les sables bitumineux et les forages en Arctique de ses fonds communs. Cette mesure est bienvenue de la part d’un asset manager qui précédemment avait seulement appliqué un critère d’exclusion sur ces fonds soutenables principaux et sur les fonds gérés par sa filiale RobecoSAM.

Notre conclusion :

En étendant la couverture de sa politique charbon de 10% à 90% de ces actifs, et en utilisant aussi cette opportunité pour couvrir les sables bitumineux et les forages en Arctique, Robeco a fait un pas crucial dans la bonne direction. Une autre de ses bonnes pratiques à souligner est la publication des nom des 236 compagnies d’énergies fossiles exclues par cette nouvelle politique, qui apporte une transparence nécessaire à ce genre d’annonce. Toutefois, l’investisseur néerlandais a encore du chemin à parcourir pour s’aligner avec les objectifs de l’Accord de Paris en matière d’énergies fossiles, en commençant par l’exclusion immédiate des développeurs d’énergies fossiles, et par un engagement à sortir de ces secteurs selon les dates pertinentes : 2030 dans les pays de l’UE et de l’OCDE et 2040 dans le reste du monde.

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