On l’ignore parfois, mais en 2022, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré pour la première fois qu’il n’y avait pas de place pour de nouvelles infrastructures intermédiaires de pétrole et de gaz, et pas seulement pour de nouveaux champs de pétrole et de gaz, dans son scénario Net Zero by 2050. Cette déclaration concerne particulièrement les installations de gaz naturel liquéfié (GNL) : en plus d’être incompatibles avec les objectifs de l’accord de Paris, elles constituent une menace pour le climat, l’environnement et les communautés locales là où elles sont construites. Pourtant, elles sont plus soutenues que jamais par le secteur financier, y compris les banques.
