Les premières découvertes permises par une nouvelle technologie satellitaire développée pour contrôler de manière permanente les fuites de méthane renforcent l’idée que les rejets de méthane pourraient être beaucoup plus répandus qu’on ne le pensait auparavant.

Une nouvelle qui devrait convaincre les acteurs financiers de ne plus accorder de nouveaux soutiens à l’expansion gazière et pétrolière, a fortiori aux Etats-Unis où l’exploitation repose en majorité sur les réserves de schiste. Les données déjà connues indiquent qu’aucune nouvelle infrastructure fossile ne peut être développée afin de limiter le réchauffement à 1,5°C, ou même 2°C mais que certaines exploitations déjà en opération devront être fermées avant la fin de leur durée de vie. Ces nouvelles découvertes pourraient impliquer que leur nombre devrait être plus important. Ne pas anticiper ce risque en exigeant de leurs clients l’adoption d’un plan de sortie des énergies fossiles pourrait augmenter l’exposition des acteurs financiers à des actifs échoués.

https://www.nytimes.com/2019/12/16/climate/methane-leak-satellite.html