Le 21 mars, le plus grand projet de terminal d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe – le terminal onshore Stade LNG – a reçu sa décision finale d’investissement. Ce terminal, qui recevra du gaz de schiste en provenance des États-Unis, est soutenu par la société suisse de capital-investissement Partners Group, l’une des plus grandes sociétés de capital-investissement d’Europe. Au total, cinq terminaux d’importation de GNL en construction ou en planification dans l’Union européenne (UE) sont soutenus par des sociétés de capital-investissement. Contrairement au discours de leurs promoteurs, ces terminaux ne sont pas nécessaires pour répondre aux besoins énergétiques de la région. En fait, il existe un écart considérable entre les plans d’expansion du GNL sur le continent et la demande prévue de GNL. Au contraire, ces terminaux GNL menacent l’objectif de l’UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici à 2030 en enfermant la région dans les énergies fossiles. En outre, ces projets peuvent présenter des risques pour les investisseurs des fonds gérés par ces sociétés de capital-investissement.
