Larry Fink, le PDG de BlackRock, a annoncé en janvier, dans la lettre annuelle à ses clients, que le gestionnaire d’actifs chercherait à aligner son portefeuille sur une économie ‘net zéro’. Avec près de 9 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, si BlackRock prenait dès maintenant les mesures nécessaires pour rendre ses investissements compatibles avec un monde à 1,5 °C, l’impact pourrait être conséquent.

Nos recherches révèlent toutefois que BlackRock soutient massivement le secteur des sables bitumineux, avec 75 milliards de dollars de participation dans les 30 plus grosses entreprises de production de sables bitumineux qui prévoient d’exploiter de nouvelles réserves. Outre la production, BlackRock détient aussi actuellement 3,7 milliards de dollars dans les trois principales entreprises qui ont des pipelines existants ou proposés pour transporter le pétrole des sables bitumineux hors de l’Alberta. La grande majorité des fonds gérés par BlackRock ne font l’objet d’aucune exclusion et exposent massivement BlackRock au secteur, incompatible avec toute ambition climatique.

Le rapport complet disponible en anglais ici.