Dans le contexte de la crise climatique, certaines entreprises considèrent les produits de dette durable – obligations vertes, obligations durables, sustainability-linked bonds (SLB), obligations de transition – comme une porte de sortie « verte ». Les SLB, un type d’obligation relativement nouveau censé financer la transition climatique des entreprises polluantes, risquent tout particulièrement d’être utilisées comme un autre instrument de greenwashing. Par exemple, une enquête récente a révélé que HSBC compte comme SLB des obligations liées au désastreux projet EACOP. En raison de l’extrême flexibilité de la structure des SLB, même des entreprises hautement destructrices peuvent étiqueter leurs obligations comme étant « sustainability linked » en ne s’engageant qu’à des efforts marginaux.