Banking on Climate Chaos 2024

16 mai 2024

Le rapport Banking On Climate Chaos constitue l’analyse la plus large et complète sur les financements des grandes banques mondiales aux énergies fossiles. Cette année, l’analyse comprend les prêts et souscriptions des 60 plus grandes banques mondiales et couvre un périmètre plus large du secteur incluant l’ensemble de la chaîne de valeur. Le rapport est publié par Rainforest Action Network (RAN), BankTrack, Center for Energy, Ecology, and Development, Indigenous Environmental Network (IEN), Oil Change International (OCI), Reclaim Finance, le Sierra Club ainsi que Urgewald, et approuvé par 589 organisations dans 69 pays à travers le monde.

Key findings:

Les 60 plus grandes banques mondiales ont accordé

0 milliards US$

aux énergies fossiles depuis l’Accord de Paris.

  • Depuis l’Accord de Paris, les banques états-uniennes restent en tête du classement des financements accordés aux énergies fossiles (31%), devant les banques chinoises (15 %), canadiennes (13 %), japonaises (11 %), anglaises (8 %) et françaises (7 %).
  • En 2023, les 60 grandes banques mondiales ont accordé 705 milliards de dollars aux énergies fossiles, dont 347 milliards de dollars à leur expansion. JP Morgan Chase est le premier soutien financier des énergies fossiles en 2023, avec 40,8 milliards de dollars. Mizuho se classe en deuxième position, avec 37 milliards de dollars.
  • Les grandes banques françaises ont accordé 67 milliards de dollars à l’expansion fossile entre 2021 et 2023. Un soutien qui vient à plus de 99 % de quatre banques : BNP Paribas (23,9 milliards US$), Crédit Agricole (17 milliards US$), Société Générale (15,6 milliards US$) et Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE – U$9,7 milliards).

Les banques doivent cesser immédiatement tout financement à l’expansion des énergies fossiles, adopter des objectifs de réduction des émissions en valeur absolue pour le charbon, le pétrole et le gaz alignés sur un scénario 1,5°C, exiger des plans de transition robustes alignés sur une trajectoire 1,5°C à tous leurs clients existants dans le secteur des énergies fossiles, protéger les droits humains ainsi que les droits des peuples autochtones, et enfin accroître leurs financements pour une transition juste et équitable.