Alors que la crise climatique s’aggrave, les principaux responsables — les développeurs d’énergies fossiles — poursuivent sans relâche leurs projets. Ce faisant, ils verrouillent des émissions qui, si ces projets se réalisent, compromettrait définitivement nos chances de maintenir le réchauffement climatique à un seuil gérable. Comme le montre la dernière édition de la Global Oil and Gas Exit List, l’ensemble du secteur pétrolier et gazier est concerné, et les grandes compagnies pétrolières et gazières ne font pas exception. Après des années à espérer qu’elles utilisent leur manne financière pour impulser la transition, un nombre croissant d’institutions financières se rendent enfin à l’évidence : aucune transformation ne peut être attendue de ces entreprises. La seule façon d’aligner les services financiers sur un scénario à 1,5°C est de mettre fin à tout soutien aux développeurs de nouveaux champs pétroliers et gaziers ainsi qu’aux nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).
 
 
 
