Le PDG de BlackRock, Larry Fink, a souvent souligné les risques liés au transfert d’actifs polluants d’entreprises publiques ayant des objectifs de décarbonisation, vers des propriétaires privés et plus opaques. Si les entreprises publiques ne sont généralement pas les piliers de l’action climatique, M. Fink a raison de souligner les risques posés par les rachats privés. Le capital-investissement ou Private Equity en anglais (PE), un secteur controversé et en pleine expansion qui a la réputation de piller les entreprises, a investi plus de 1 000 milliards de dollars américains dans des entreprises du secteur de l’énergie depuis 2010. Parce qu’il exerce un tel pouvoir, il est important de souligner le rôle que joue le PE dans l’aggravation du changement climatique, ainsi que ses liens avec les acteurs financiers traditionnels. D’un autre côté, cette industrie douteuse recèle également un potentiel pour prendre des mesures significatives en faveur du climat.