Au cours de l’année qui s’est écoulée depuis la COP26, la Glasgow Financial Alliance on Net Zero (GFANZ) a gagné de nouveaux membres, renforcé son secrétariat, créé des centres régionaux et publié une multitude de rapports. Les membres de ses alliances sectorielles ont annoncé un grand nombre de nouveaux objectifs. Mais il est trop tôt pour dire si la GFANZ a un impact sur ce qui compte, les trajectoires d’émissions de ses membres, et en particulier s’ils cesseront de financer les énergies fossiles et augmenteront massivement le financement des énergies renouvelables. Son récent divorce de la Race to Zero envoie un signal alarmant selon lequel les membres de GFANZ ne ressentiront aucune pression pour prendre des mesures significatives. Les dirigeants de la GFANZ, et en particulier Mark Carney et Michael Bloomberg, doivent s’exprimer avec force sur les actions nécessaires pour transférer le financement des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, et être prêts à pointer du doigt les retardataires de leur alliance.