COP29 : Etats pétroliers, compagnies pétrolières et négociants en carbone quittent Bakou satisfaits

Les industries des énergies fossiles et du commerce du carbone pourraient être parmi les rares groupes à pouvoir se prévaloir d’un succès substantiel lors de la COP29 à Bakou. Les pays développés se sont engagés à fournir moins d’un quart du financement estimé nécessaire pour lutter contre le changement climatique d’ici à 2035, dont une grande partie prendra probablement la forme de prêts plutôt que de subventions. Une partie de ces fonds proviendra probablement d’un nouveau mécanisme onusien d’échange de droits d’émission de carbone, qui offrira aux pollueurs un moyen pratique et peu coûteux d’éviter de réduire leurs émissions de manière substantielle. La conférence des parties n’a même pas pu se mettre d’accord pour mentionner les énergies fossiles dans ses documents finaux. Les gouvernements et les institutions financières engagés dans la lutte contre le changement climatique doivent éviter la tentation d’utiliser les échecs de Bakou et le contexte géopolitique défavorable comme excuse pour ralentir l’action en faveur du climat. Ils doivent au contraire redoubler d’efforts pour réorienter le financement des énergies fossiles vers les énergies soutenables.

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2024-11-28T14:17:37+01:00